Je me réveille. Dernier journal avant Noël.
Et l’actualité n’a pas rangé ses dossiers.
Au Congrès, les élus votent.
L’aide au logement change de circuit.
La CAFAT reprend la gestion.
Plus de 9 000 foyers concernés.
Un budget passé de 600 millions à plus de 3 milliards, qui inquiète certains groupes.
On parle de pérennité.
On parle surtout d’argent.
Même ambiance pour les retraites.
La minoration reste à 8 % en 2026.
Puis baissera progressivement.
Objectif : repousser le déficit de 2028 à 2032.
Tout le monde invoque la dignité.
Mais sans actifs, l’équation reste la même.
Dimanche, le territoire a aussi plongé dans le noir.
Coupure d’électricité généralisée.
Réunion entre le gouvernement et les opérateurs.
Pas de coupables.
Des investissements annoncés.
Parce que frigos grillés et économie paralysée, ça commence à faire beaucoup.
Aux urgences du Médipôle, la pression monte.
Les appels s’enchaînent.
Les équipes tiennent.
Mais en sous-effectif.
Depuis les émeutes, les urgences sont devenues le dernier refuge médical pour beaucoup.
Autre sujet sensible : les nakamals.
Le gouvernement veut encadrer.
Licences. Règles sanitaires.
Sécurité. La filière se structure et réclame la concertation.
Chiffres à l’appui : jusqu’à 6 milliards de retombées économiques.
Dans le Pacifique, à Wallis-et-Futuna, le service civique fête ses 10 ans.
Un tremplin pour les jeunes. Quand l’emploi manque, l’engagement prend le relais.
Et puis à Lifou, l’heure est aux préparatifs.
Poissons. Langoustes. Ventes via les réseaux sociaux.
La crise est là. Mais le réveillon aussi.
Un chiffre reste en tête. 34 morts sur les routes depuis janvier.
Un de plus, ce matin, à Koné.
Les lumières de Noël s’allument.
La réalité, elle, ne baisse pas l’intensité.
Bref.

















