Je me réveille, et le mot paix est partout. À Rome, le pape Léon XIV s’apprête à prononcer sa bénédiction « urbi et orbi » à 22 h, heure de Nouméa, très attendue par les catholiques pour ce premier Noël de son pontificat.
En Nouvelle-Calédonie, Noël a aussi pris la forme du partage. À la Vallée des Colons, la Table fraternelle a réuni paroissiens, sans-abri et personnes précaires autour d’un repas, de chants et de prières. Un rappel simple, la précarité touche désormais bien au-delà des marges, dans un contexte encore marqué par les émeutes de 2024 et la crise économique.
Mais la fête a parfois dérapé. Dans le Grand Nouméa, plusieurs différends familiaux alcoolisés ont dégénéré en bagarres, avec des armes blanches et plusieurs blessés, dont un sérieusement touché. À Bourail, un car a quitté la route dans le secteur de Nandï après que le chauffeur se soit assoupi, aucun blessé, et un conducteur contrôlé négatif à l’alcool et aux stupéfiants.
L’actualité rappelle aussi ses tensions de fond. Après l’agression d’une infirmière au Médipôle, plus de cent soignants se sont rassemblés pour dire stop aux violences. En métropole, un espoir renaît chez Brandt avec un projet de reprise industrielle. À l’international, la crise diplomatique entre Paris et Alger se durcit, tandis qu’en Ukraine un nouveau plan de paix américain en vingt points laisse encore de nombreuses zones d’ombre.
Et puis il y a les respirations. Ce vendredi à 13 h, départ de la mythique Sydney-Hobart : trois équipages calédoniens seront au rendez-vous.
Bref.















