Les élections municipales de 2026 se tiendront les dimanches 15 mars et 22 mars 2026.
À l’approche de ce scrutin, certaines communes peuvent revendiquer un bilan solide, loin des postures et des effets d’annonce. C’est le cas de Nouméa, qui a fait de la solidarité locale, de l’accessibilité universelle et de l’inclusion concrète les piliers de son action municipale.
Une accessibilité pensée pour tous, sans distinction ni clientélisme
Parce que l’espace public appartient à tous, la Ville de Nouméa a choisi très tôt d’agir plutôt que de promettre.
Dès 2008, la commune s’est dotée d’un outil structurant : la commission communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées (CCAPH).
Présidée par le maire, cette commission réunit des élus municipaux, des personnes qualifiées et des représentants associatifs du secteur du handicap.
Son rôle est consultatif, mais central : elle intervient sur l’ensemble des handicaps, visibles ou invisibles, permanents ou temporaires. Une réalité souvent ignorée dans les discours nationaux, mais pleinement intégrée à l’échelle communale.
La CCAPH formule des recommandations opérationnelles sur :
– les espaces publics ;
– les transports ;
– le logement ;
– les loisirs ;
et assure également le recensement des logements adaptés.
À Nouméa, l’accessibilité n’est pas un angle militant : c’est un principe de gestion responsable, pensé pour les familles, les seniors, les personnes handicapées… et pour l’ensemble des usagers.
Des investissements mesurables et une action transversale assumée
La politique d’accessibilité nouméenne repose sur une organisation transversale, articulée autour de trois axes clairs :
– le transport et la voirie ;
– le cadre bâti et le logement ;
– la vie sociale.
Les sous-commissions travaillent en lien direct avec les directions municipales et le centre communal d’action sociale (CCAS).
Objectif : intégrer les besoins liés au handicap dès la conception des projets, et non après coup.
Les résultats sont concrets.
En 2020, 5 kilomètres de trottoirs ont été adaptés, pour un investissement de 500 millions de francs CFP, complétés par 23 millions de francs supplémentaires pour des aménagements spécifiques.
Des chiffres vérifiables, loin des promesses abstraites.
Chaque année, le CCAS lance également un appel à projets auprès des associations et des structures scolaires œuvrant auprès de jeunes et d’adultes en situation de handicap, afin de renforcer le lien social et l’autonomie.
Symbole fort d’une solidarité pragmatique et non idéologique, la Ville met gratuitement à disposition des fauteuils de baignade adaptés à la plage de la baie des Citrons.
Deux équipements sont proposés :
– l’Hippocampe, pour les personnes sachant nager ;
– le Tiralo, pour les non-nageurs.
Ces dispositifs permettent un accès réel à la mer, sans stigmatisation, aux horaires du poste de secours, toute l’année selon la saison.
Le CCAS, colonne vertébrale d’une solidarité municipale responsable
Le centre communal d’action sociale incarne la solidarité de proximité, loin des dispositifs nationaux impersonnels.
Il attribue des aides sociales facultatives, sous forme de prestations ou de bons, en complément des autres aides institutionnelles.
Loin de l’assistanat automatique, l’attribution repose sur des critères clairs, définis par le conseil d’administration :
– être majeur ;
– être de nationalité française ou titulaire d’un titre de séjour valide ;
– résider à Nouméa depuis au moins six mois.
Les familles en difficulté financière sont reçues lors de permanences sociales.
Les situations urgentes sont traitées via un dispositif d’astreinte, preuve d’une administration réactive et humaine.
Le CCAS accompagne également :
– les seniors ;
– les personnes en situation de handicap ;
avec un suivi individualisé, adapté à chaque situation.
La commune agit aussi sur le champ sensible de l’aide aux victimes, avec un travailleur social basé au commissariat central, en lien avec la police nationale, la province Sud et l’État.
Là encore, la priorité est donnée à la protection, à l’orientation et à l’efficacité, sans récupération politique.
Enfin, l’aide aux vacances pour les enfants de 3 à 17 ans illustre une solidarité tournée vers l’avenir.
Des bons annuels, modulés selon les ressources, permettent l’accès aux centres de loisirs, aux stages sportifs et aux activités éducatives agréées.
À l’heure des municipales de 2026, Nouméa peut revendiquer une solidarité municipale structurée, fondée sur la responsabilité, la clarté des règles et le respect des contribuables.
Une politique locale qui démontre qu’inclusion, ordre et efficacité publique ne sont pas incompatibles, mais indissociables.

















