Ils croient nous discréditer. Mais en réalité, ils nous définissent.
« C’est écrit par une IA », « ce n’est pas du journalisme », « il n’y a pas de journalistes derrière » : ces remarques, souvent ironiques ou méprisantes, ont surgi sur Facebook suite au simple partage d’un de nos articles.
Elles en disent long sur ceux qui les formulent. Et bien plus encore sur ce que nous sommes. Ce sont pourtant les mêmes qui nous attaquent, sans même respecter la base de leur métier de journaliste : vérifier l’information.
Ce que nous sommes
La Dépêche de Nouméa est un média indépendant, quotidien, numérique et gratuit, né dans un contexte local tendu, où l’information devient un enjeu stratégique.
Nous sommes la génération des Accords. Celle qui a grandi entre les lignes d’un texte fondateur et les silences d’une histoire encore brûlante. Nous portons en nous une impertinence assumée, une soif de construction, un refus viscéral d’endosser les fautes de nos pères.
Nous n’arrivons pas dans un récit vierge. La page n’est pas blanche, nous le savons. Mais nous refusons le narratif que la bien-pensance tente de nous imposer. Nous réclamons le droit d’écrire notre propre histoire. Avec nos mots, nos outils, nos rêves, et surtout nos espoirs.
Nous n’avons pas grandi dans les salles de rédaction, mais dans un pays qui brûle encore sous les cendres de l’histoire. Nous ne devons rien à vos vieux réflexes ni à vos vieux réseaux. Nous ne réciterons pas vos dogmes. Et nous ne demanderons pas la permission d’exister.
Nous préférons être impertinents que courtisans. Insolents plutôt qu’obéissants. Parce que le confort intellectuel, ce n’est pas notre camp. Et les lignes éditoriales serviles, ce n’est pas notre came.
Nous avons des partenaires, mais pas de fil à la patte. Nous avons un réseau basé sur l’intelligence des contenus, pas sur des arrangements de boutiquier. Nos liens avec nos partenaires ne regardent que nous. Et nos lecteurs.
Mais certainement pas des journalistes en manque de sensation, qui tentent d’attaquer le grand capital pour avoir l’illusion d’être utiles à quelque chose.
Chers journalistes encartés, aujourd’hui, le peuple ne vous aime plus.
En trois semaines :
- +36 000 visiteurs uniques sur notre site,
- +2 millions de vues cumulées sur notre page Facebook,
- Une chaîne YouTube, un compte X, des canaux WhatsApp,
- Un canal Telegram, imité 4 heures après par le média public local.
Le hasard n’explique pas cela.
6 000 personnes se sont d’ores et déjà abonnées à nos réseaux. Nous n’avons ni carte de presse, ni subvention.
Mais nous avons des lecteurs qui nous font confiance, des idées claires, du contenu que nous assumons, et surtout, des sources solides et engagées.
Une rédaction, pas un robot
Non, nos articles ne sont pas générés automatiquement.
Oui, nous utilisons des outils numériques de veille et d’analyse (comme tous les médias sérieux aujourd’hui).
Et ceux qui nous attaquent aussi. Car depuis qu’ils y sont passés, ils n’écrivent plus « papa avec trois P ».
100 % des articles de presse en Nouvelle-Calédonie passent par une IA. Nous allons le prouver, et certains journalistes devront rendre des comptes à leurs lecteurs. Surtout après avoir attaqué sur le sujet.
Il y a ceux qui assument, et ceux qui mentent.
À La Dépêche de Nouméa, chaque sujet est choisi par l’équipe, structuré manuellement, puis relu et validé avant publication.
Nos formats sont courts, rapides, efficaces. Ils vont à l’essentiel. C’est cela, la modernité éditoriale vers laquelle nous tendons.
Pas les copinages entre rédactions avec échange d’informations et deal de paternité.
Ce que cette attaque révèle
Ce n’est pas un débat sur l’IA. C’est un réflexe défensif. Nous n’avons pas les mêmes codes. Pas les mêmes amitiés. Pas les accréditations.
Nous ne sommes pas adhérents au « club de la presse », ni au syndicat des journalistes.
Et pourtant, notre audience décolle.
Alors on nous attaque. On ironise. On ridiculise.
L’objectivité journalistique est une illusion, vendue par ceux qui n’en ont jamais fait preuve.
— Jean-François Revel
Ce que nous allons faire
Nous allons continuer. Nous allons publier. Et nous allons déranger ceux que cela dérange.
Nous allons assumer une ligne claire. Refuser la paresse intellectuelle et les petits arrangements entre amis. Et redonner à l’information son premier devoir : être transmise, et assumée.
Car lorsqu’ils attaquent notre ligne éditoriale, ils attaquent l’humain. Et lorsqu’ils critiquent un sujet, ils s’en prennent à une personne, une voix, une histoire.
La Dépêche de Nouméa,
c’est une parole franche, une cadence neuve.
Le journalisme d’aujourd’hui, qui vit avec son temps, ses codes et ses outils.
(NDLR : Pensez à acheter le prochain Chien Bleu, nous y serons à l’honneur. Son rédacteur en chef est également le patron du club de la presse local, l’antichambre des Woke de chez nous.)