Régie Pub
mardi 21 octobre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

La Comédie-Française : l’arme secrète du Roi-Soleil

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
21 octobre 2025
dans Mémoire
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
4 minutes

Le 21 octobre 1680, Louis XIV ne signe pas un simple décret : il grave dans le marbre l’idée même de la culture française. En fondant la Comédie-Française, le Roi-Soleil crée le premier théâtre permanent de France et consacre un art appelé à rayonner dans toute l’Europe.

La décision d’un roi pour dompter le chaos des troupes

En 1680, Paris bruisse de rivalités théâtrales. L’Hôtel de Bourgogne, l’Hôtel Guénégaud, le Théâtre du Marais : autant de compagnies qui s’arrachent textes, acteurs et spectateurs.
Le roi, lassé de cette anarchie artistique, tranche net. Par lettre de cachet, il fusionne les troupes et impose l’unité : la Comédie-Française est née.

Ce geste d’autorité, typique du style louis-quatorzien, vise à élever l’art dramatique au rang d’institution royale. Désormais, les comédiens, choisis pour leur talent, jouent sous l’égide du roi.
Molière, mort sept ans plus tôt, devient leur figure tutélaire. À chaque représentation du Malade imaginaire, un silence solennel est observé lorsqu’Argan prononce le « Juro »,  hommage éternel au maître disparu.

Six coups de bâton, au lieu des trois traditionnels, rappellent aujourd’hui cette fusion historique entre troupes jadis ennemies.

Le théâtre français contre la mode italienne

Le Roi-Soleil entend aussi protéger la langue et l’esprit français. Face à la « comédie italienne », frivole et improvisée, Louis XIV impose un théâtre fondé sur la rigueur, la morale et la beauté du verbe.

Sous sa tutelle, la Comédie-Française devient le sanctuaire des grands auteurs classiques : Racine, Corneille, Molière. Leur langue claire, leur style noble et leur patriotisme implicite forment les piliers d’un art qui parle à la nation.
La troupe s’impose rapidement comme le cœur battant de la culture royale, là où l’on enseigne le goût, la mesure et la grandeur française.
Ce théâtre, héritier direct de Versailles, incarne une idée forte : l’excellence culturelle doit être nationale, pas importée.

De Napoléon à aujourd’hui : une institution indestructible

La Révolution tente de dissoudre la troupe ? Elle renaît. Le Directoire lui offre en 1799 la salle Richelieu, au Palais-Royal, où elle brille toujours.
Napoléon, admirateur de l’ordre et du mérite, la rebaptise « Théâtre de Sa Majesté l’Empereur » et la protège par décret. Il lui donne un règlement en 1812, toujours appliqué.

Même en pleine campagne de Russie, l’Empereur signe le texte à Moscou, preuve que le théâtre français, symbole du génie national, ne meurt jamais.

Deux siècles plus tard, la Comédie-Française est un établissement public unique, la seule scène française à disposer d’une troupe permanente.
Ses trois lieux : la salle Richelieu, le Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre, accueillent un répertoire de plus de 3 000 pièces, de Molière à Hugo, de Musset à Ionesco.

Aujourd’hui encore, la Comédie-Française demeure la Maison de Molière, le temple du verbe et de la discipline, là où la langue française se met en scène avec fierté.

Elle n’est pas seulement un théâtre : c’est un symbole de continuité, d’exigence et d’excellence nationale.

En 1680, Louis XIV voulait un théâtre à la gloire du royaume. Il a, sans le savoir, créé un patrimoine vivant, où la France se regarde, s’entend et s’admire.
De Versailles à la salle Richelieu, de Racine à Hugo, le théâtre français est devenu une institution, une religion laïque du beau et du vrai.
Et c’est peut-être là le plus bel héritage du Roi-Soleil : avoir fait du théâtre non pas un divertissement, mais une mission de civilisation.

Tags: Comédie-FrançaiseCorneilleculture nationale.histoire du théâtreLouis XIVMolièremonarchie françaiseNapoleonRacinethéâtre français

Continuer la lecture

Quand Jakarta a dit non à la dictature communisteMémoire

Quand Jakarta a dit non à la dictature communiste

30 Sep 2025
Le conquérantMémoire

Le conquérant

1 Oct 2025
La Constitution américaine : le texte fondateur qui défie le tempsMémoire

La Constitution américaine : le texte fondateur qui défie le temps

17 Sep 2025
Suez 1956 : le jour où Nasser a humilié l’OccidentMémoire

Suez 1956 : le jour où Nasser a humilié l’Occident

26 Juil 2025
Article précédent

Roch Wamytan : l’histoire qu’il oublie

Article Suivant

Tensions extrêmes à Bélep : violences en mer et rupture des échanges entre clans

Article Suivant

Tensions extrêmes à Bélep : violences en mer et rupture des échanges entre clans

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

21/10 à 14:00

Le patron des patrons à Nouméa

Le patron du MEDEF national est attendu à Nouméa les 22 et 23 octobre.Objectif : soutenir les entrepreneurs calédoniens et réaffirmer l’ancra...

21/10 à 13:10

Tensions extrêmes à Bélep : violences en mer et rupture des échanges entre clans

Le climat s’alourdit aux îles Bélep. Le 15 octobre dernier, au petit matin, une violente agression a éclaté en mer entre pêcheurs du nord et...

21/10 à 13:00

La Comédie-Française : l’arme secrète du Roi-Soleil

Le 21 octobre 1680, Louis XIV ne signe pas un simple décret : il grave dans le marbre l’idée même de la culture française. En fondant la Com�...

21/10 à 12:52

Roch Wamytan : l’histoire qu’il oublie

Tribune Il est des vérités que certains préfèrent taire. Et d’autres, qu’ils préfèrent effacer. Depuis des années, Roch Wamytan revendiq...

21/10 à 12:00

Adieu 2G : l’OPT coupe le signal historique des Calédoniens

Après un quart de siècle de bons et loyaux services, le réseau 2G s’apprête à disparaître du paysage calédonien. Une page se tourne, au pr...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

VALLON-DORE : UNE SEPTUAGéNAIRE VIOLéE ET CAMBRIOLéELA CALéDONIE DéFEND SA VOIX FACE AUX INGéRENCES éTRANGèRESLA REFONDATION CALéDONIENNE EST EN MARCHEQUAND LE SPORT DEVIENT CIMENT SOCIAL : LA FONDATION ROGER KADDOURLE JUGEMENT DE L’ÉTAT : UNE QUESTION DE DIGNITéPHILIPPE GOMèS : L’ADIEU D’UN HOMME DU SYSTèME à SON SYSTèMEUNE CELLULE POUR SARKOZY, UNE HONTE POUR LA FRANCE ?CHRISTIAN TEIN : DE L’AUDITION à LA MENACE DéGUISéE

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa