Le choc du siècle a secoué la capitale, mais la riposte de l’État n’a pas tardé.
En une semaine, la police française a identifié, traqué et interpellé deux des auteurs du cambriolage du Louvre : un vol d’une audace inouïe au cœur du plus grand musée du monde.
Le Louvre braqué : un affront à la France et à son patrimoine
Dimanche 19 octobre, vers 9 h 30, quatre hommes ont pénétré dans la galerie d’Apollon du musée du Louvre. En sept minutes à peine, huit joyaux de la couronne de France, d’une valeur estimée à 88 millions d’euros (10,5 milliards de francs CFP), ont disparu.
Un crime d’une précision quasi militaire, réalisé à l’aide d’un simple monte-charge, sans coup de feu mais avec un retentissement mondial.
Les caméras de surveillance ont filmé la scène en direct : des silhouettes masquées, rapides, déterminées, connaissant parfaitement les lieux.
Pour la procureure de Paris, « un vol au préjudice historique sans équivalent ». Le symbole est immense : on ne touche pas à la mémoire d’un pays.
L’affaire a immédiatement pris une tournure politique. À droite comme au centre, de nombreuses voix ont dénoncé le laxisme sécuritaire et le manque de moyens humains pour protéger les trésors nationaux.
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a juré une traque sans répit :
Les voleurs, on finit toujours par les retrouver. Promesse tenue.
Une traque express et millimétrée : la BRB sur tous les fronts
Cent enquêteurs mobilisés, une coopération exemplaire entre la Brigade de répression du banditisme (BRB), la Police judiciaire de Paris et la Police aux frontières (PAF).
En six jours, la machine policière s’est mise en branle, recoupant ADN, traces papillaires et vidéosurveillance.
Samedi 25 octobre dans la soirée, deux interpellations simultanées marquent un tournant. Le premier suspect, un trentenaire de Seine-Saint-Denis déjà connu des services de police, est arrêté à Roissy–Charles-de-Gaulle, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Algérie.
Le second est cueilli en Seine-Saint-Denis, au moment où il préparait une fuite vers le Mali.
Le ministre Nuñez a félicité les enquêteurs pour :
leur efficacité exemplaire et leur professionnalisme sans faille.
Cette opération, menée sans un tir, sans une bavure, illustre la réactivité et la compétence des forces de l’ordre françaises, souvent critiquées, mais ici irréprochables.
D’après les premiers éléments, de l’ADN déterminant a été retrouvé sur le matériel abandonné : un casque, des disqueuses, un gilet jaune aspergé d’essence.
Ces indices, combinés à des preuves numériques et médico-légales, ont permis d’établir les premiers liens solides avec les suspects interpellés.
Une complicité interne et une faille dans la sécurité du musée ?
The Telegraph, journal britannique, a jeté un pavé dans la mare : un agent de sécurité du Louvre aurait communiqué avec les voleurs avant le braquage.
Selon leurs sources, « des preuves numériques médico-légales » attesteraient de contacts directs entre ce gardien et le commando.
Une hypothèse désormais au cœur de l’enquête.
Si elle se confirmait, ce serait un coup terrible pour l’image du musée, mais aussi un signal d’alarme sur les infiltrations et complicités internes qui gangrènent certaines institutions publiques.
Plusieurs élus réclament déjà un audit complet de la sécurité des musées nationaux.
Le véhicule-nacelle utilisé pour le casse aurait été obtenu via une fausse location, sous prétexte d’un déménagement.
Un scénario préparé de longue date, digne du grand banditisme, sans armes mais avec un sang-froid glaçant.
Le plus inquiétant reste à venir : le butin demeure introuvable.
D’après les experts, il pourrait déjà avoir été mis au vert à l’étranger, revendu à des collectionneurs privés ou fondu pour masquer son origine.
Face à ce vol d’État, la réponse a été claire : la République ne plie pas.
En moins d’une semaine, la police a livré deux suspects à la justice.
Les gardes à vue, prolongées jusqu’à 96 heures, pourraient déboucher sur des inculpations pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle.
Mais au-delà des arrestations, ce casse interroge la fragilité des symboles français face à une délinquance qui n’a plus peur de rien.
Le Louvre, fleuron de notre culture, a été touché en plein cœur.
La réaction rapide de l’État et de la police vient rappeler une évidence : la France n’est forte que lorsqu’elle fait respecter son autorité.
Le ministre de l’Intérieur l’a résumé dans un message posté sur X :
La République ne se laisse pas voler son histoire.

















