Dans les Coups de gueule d’Océane FM, la participation électorale s’impose comme un rappel essentiel : rien ne changera sans le vote.
Quand les coups de gueule se transforment en leçon civique
Au milieu des discussions sur la route, la jeunesse ou les institutions, un message revient avec insistance : la seule arme pacifique dont disposent les Calédoniens, c’est le vote.
L’un des animateurs le dit clairement lorsqu’un auditeur appelle à « tout casser » ou à refaire la Révolution française :
Vous avez une possibilité de changer les choses : c’est les votes. Pas besoin de péter tout ça
Dans une émission souvent traversée par l’émotion, cette phrase tombe comme un rappel salutaire :
dans un territoire traversé par les tensions, le bulletin de vote reste la seule voie légitime pour peser sur l’avenir.
Le ras-le-bol, oui… mais pas la casse
Lorsque deux auditeurs enchaînent pour appeler à « tout brûler » ou à « faire tomber les institutions », la réaction est immédiate. Le ton reste calme, mais ferme :
Ce n’est pas le lieu pour appeler à la violence.
La solution démocratique existe.
Tout changement doit passer par les urnes.
Le message, répété plusieurs fois, est limpide : l’exaspération est compréhensible, mais l’instabilité n’apportera rien. Même les auditeurs eux-mêmes le reconnaissent :
on a assez cassé, maintenant on subit les conséquences
L’un d’eux en tire une conclusion simple :
C’est par les votes qu’on peut faire ça
“N’oubliez pas de voter !” : la phrase qui claque dans un quotidien saturé
Un auditeur, après avoir signalé un accident sur la route, glisse un message presque anodin… qui dit beaucoup :
Et n’oubliez pas de voter aussi hein !
C’est un rappel spontané, presque familier, mais qui témoigne d’une inquiétude profonde :
la peur que les Calédoniens se désengagent, qu’ils laissent les autres décider, qu’ils renoncent.Dans une Calédonie où l’avenir institutionnel reste au cœur de toutes les conversations, l’abstention est perçue comme un danger majeur. Ce simple « n’oubliez pas » résonne comme une responsabilité partagée.
Le pouvoir entre les mains du peuple… à condition qu’il s’en serve
À l’antenne, les animateurs le martèlent :
Le pouvoir est entre vos mains
C’est à travers le vote que les citoyens peuvent :
– renouveler leurs élus,
– sanctionner les politiques en place,
– orienter le modèle économique,
– apaiser ou clarifier le paysage institutionnel.
Encore faut-il que chacun accepte d’utiliser ce pouvoir. Dans l’émission, les auditeurs qui appellent à « descendre dans la rue » sont recadrés : la rue peut faire pression, mais seule la légitimité démocratique peut bâtir l’avenir.
La démocratie n’avance que si les Calédoniens se lèvent
Ce qui se dégage de cette matinée de coups de gueule, c’est une maturité collective :
oui, la colère est là,
oui, certaines institutions déçoivent,
oui, les difficultés économiques pèsent lourd.
Mais au milieu de tout cela, une ligne claire se dessine :
sans participation électorale, rien n’avancera. Les auditeurs ont rappelé, parfois mieux que les politiques, une vérité simple : un territoire qui ne vote pas n’a plus prise sur son destin. Alors que l’avenir institutionnel approche, leur message sonne comme un avertissement : si tu veux que ça change, commence par aller voter.

















