Je me réveille. J’apprends que Brigitte Bardot s’est éteinte.
Une icône s’en va, laissant derrière elle bien plus que des films et des images.
La vente d’alcool est désormais limitée jusqu’au 1er janvier inclus.
Ce n’est pas une interdiction, mais une habitude qui s’installe doucement dans les têtes.
Quatre litres de bière, deux litres de vin ou un litre d’alcool fort.
Les Calédoniens comptent, ajustent et s’organisent pour passer les fêtes sans débordement.
Je passe par le marché de Boulari, dernier rendez-vous de l’année.
Les étals sont là, mais les paniers sont plus légers.
Les prix se comparent, parfois à vingt francs près, et chaque achat est réfléchi.
Malgré tout, l’ambiance reste conviviale et certains producteurs arrivent encore à tenir la tête hors de l’eau.
Je regarde ensuite des enfants parler d’énergie et de climat.
Ils expliquent comment fermer le frigo, éteindre la lumière et éviter le gaspillage.
Le projet Watty continue de transmettre des réflexes simples, parfois mieux intégrés par les plus jeunes que par les adultes.
Je relève la tête vers l’international.
En Ukraine, les frappes russes ont encore fait des blessés à Kiev.
Emmanuel Macron condamne, Volodymyr Zelensky cherche des garanties, et les discussions se déplacent vers les États-Unis.
La guerre, elle, ne marque aucune trêve de fin d’année.
Je redescends en métropole, à Marseille.
Une jeune femme de 18 ans est violemment agressée pour avoir refusé des avances.
L’enquête est en cours, mais la banalisation de cette violence continue de choquer.
Je change d’horizon et regarde la mer.
La Sydney-Hobart se poursuit dans des conditions difficiles.
Les Calédoniens sont toujours en course, malmenés par le vent et la houle, mais toujours debout.
Le réveillon approche 2026 est presque là.
Bref.

















