Régie Pub
vendredi 19 décembre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Point Noir : le signal silencieux qui peut sauver des victimes

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
3 novembre 2025
dans L'actualité locale, Société
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
5 minutes

La lutte contre les violences conjugales ne peut plus se contenter de slogans : elle exige du courage, de la clarté et une mobilisation collective, loin du relativisme ambiant.
En relançant la campagne #PointNoir, la province Sud assume une stratégie simple, efficace et profondément humaine : redonner aux victimes un moyen discret mais puissant de dire « j’ai besoin d’aide ».

Un code de détresse simple, assumé et terriblement efficace

Il y a parfois des gestes minuscules qui brisent des murs gigantesques. Le point noir au creux de la main, devenu symbole de la campagne #PointNoir, appartient à ces signaux discrets qui permettent de rompre le silence sans s’exposer davantage. Inspiré de la Black Dot Campaign, née en 2015 au Royaume-Uni, le dispositif repose sur une idée d’une sobriété presque déconcertante : offrir aux victimes un moyen de dire « ça suffit » sans prononcer un mot.

La province Sud ne s’est pas contentée d’observer. Elle relaye, structure et porte ce dispositif avec une volonté claire : permettre à ceux qui subissent des violences de s’adresser en confiance à un témoin, un professionnel, un policier, un médecin, un employé d’hôtel ou simplement un citoyen attentif. Dans un monde saturé de discours compassionnels, parfois déresponsabilisants, ce code redonne de la maîtrise à la victime.

Le principe est clair : un point noir visible mais discret, montré à une personne de confiance ou à quelqu’un susceptible de comprendre le message. Pas besoin de long récit, pas besoin de justification. Ce geste suffit à enclencher un début de prise en charge, dans un environnement sûr, à l’abri de l’emprise de l’agresseur.

La province Sud diffuse également des stickers du Point Noir via le CIDFE, afin que les structures accueillant du public affichent clairement leur capacité à reconnaître ce signal. L’objectif est simple : multiplier les lieux-refuges, rendre visible la possibilité d’être entendu, encourager une société où chacun peut devenir un relais de protection.

On l’oublie trop souvent : écouter, ce n’est pas « prendre parti » sans réfléchir, c’est choisir d’agir avec discernement et humanité.

Pour les témoins : agir avec calme, discrétion et sang-froid

Reconnaître un point noir n’est pas une fin, c’est le début d’un acte citoyen. Celui qui le voit doit comprendre l’essentiel : si la victime a recours à ce code, c’est qu’elle n’a pas la liberté de parler. Le rôle du témoin n’est donc ni de dramatiser ni de s’improviser enquêteur. Son rôle est d’ouvrir une brèche de sécurité.

La première étape consiste à isoler discrètement la personne, sans éveiller les soupçons de l’auteur des violences. Parfois, un simple prétexte suffit : vérifier un formulaire, demander un document, proposer un renseignement à l’écart. Le but est de permettre un échange à voix basse, loin du contrôle de l’agresseur.

Ensuite, il faut écouter sans brusquer, ouvrir un dialogue minimal, puis aider la victime à entrer en contact avec les professionnels compétents : forces de l’ordre, associations spécialisées, services sanitaires, travailleurs sociaux.

La réalité, et la province Sud le rappelle, c’est qu’une personne sous emprise peut hésiter, reculer, changer d’avis. Ce n’est pas un caprice : c’est la mécanique même de la domination psychologique. D’où la nécessité d’un accompagnement patient, constant, responsable.

Et parce que la société tout entière est concernée, la province Sud invite chacun citoyens comme professionnels à en parler, à se former, à briser le tabou sans sombrer dans le sensationnalisme. Fédérer, c’est aussi cela : rappeler que protéger les plus vulnérables est un devoir collectif.

Que faire en cas de danger ? Les bons réflexes et les acteurs de terrain

Lorsque la situation semble critique, un principe prévaut : la sécurité d’abord. En cas de danger immédiat, il faut appeler le 17, indiquer clairement le lieu, le nombre d’agresseurs, la présence éventuelle d’armes ou d’enfants.

Dans d’autres situations, il est recommandé d’aider la victime à s’orienter vers les services spécialisés. La province Sud rappelle la présence d’un écosystème d’acteurs solides, dont l’action est trop peu connue :

  • Le Relais de la province Sud : 20 37 70 ou n° vert 05 00 21

  • Le DAV au Médipôle : 20 83 40

  • SOS Écoutes : n° vert 05 30 30

  • SOS Violences : n° vert 05 11 11 ou 25 00 04

  • Le CIDFE : 20 37 40

  • L’ADAVI : 27 76 08

  • L’ACJK : 96 30 55

  • Les assistantes sociales du secteur

Si la victime ne souhaite pas porter plainte, il faut malgré tout lui indiquer l’existence de ces services, tout en restant présent, sans pression, mais sans complaisance non plus.

Si elle est prête à saisir la justice, il est essentiel de lui rappeler qu’elle n’est pas seule, que l’État, les forces de l’ordre et les associations sont là pour l’accompagner. Témoigner, lorsqu’on a été témoin de violences, est parfois décisif.

La campagne #PointNoir s’inscrit dans une approche claire : ne pas déresponsabiliser les auteurs, soutenir les victimes, valoriser l’action des institutions publiques, encourager les citoyens à ne pas détourner le regard.

À l’heure où certaines voix minimisent la gravité des violences intrafamiliales au nom d’idéologies victimaires, la province Sud choisit l’efficacité et la lucidité.

Tags: associations d’aide aux victimesBlack Dot CampaignCIDFElutte contre les violencesPoint Noirprévention violencesProvince Sudsécurité des femmessignalement discretviolences conjugalesviolences intrafamiliales

Continuer la lecture

Quand le sport devient ciment social : la Fondation Roger KaddourL'actualité locale

Quand le sport devient ciment social : la Fondation Roger Kaddour

14 Oct 2025
Taofifenua : une valeur sûre dans le pack tricoloreSociété

Taofifenua : une valeur sûre dans le pack tricolore

22 Juin 2025
Pompiers de Nouméa : 28 renforts pour un métier à bout de souffleSociété

Pompiers de Nouméa : 28 renforts pour un métier à bout de souffle

9 Août 2025
MNIS : le micro-parti qui joue les donneurs de leçonsL'actualité locale

MNIS : le micro-parti qui joue les donneurs de leçons

25 Août 2025
Article précédent

LA RÉVOLUTION MEIJI

Article Suivant

Ce que change l’exonération des indemnités d’assurance après mai 2024

Article Suivant

Ce que change l’exonération des indemnités d’assurance après mai 2024

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

19/12 à 15:07

«Vous êtes des hypocrites» : Manon Aubry prise à partie par des agriculteurs opposés au Mercosur

Venue apporter son soutien aux agriculteurs, l’élue insoumise a été prise &#...

19/12 à 14:00

Électricité : les communes piégées par la dette d’ENERCAL

Encore une fois, derrière les discours rassurants, les chiffres parlent d’eux-mê...

19/12 à 13:02

OCD25 s’achève, l’opération Christmas Drop au service des îles du Pacifique

L’opération Christmas Drop 2025 s’achève à Guam après la livrai...

19/12 à 12:00

1964, l’année où la Résistance entra dans l’Histoire

Encore une fois, l’histoire tranche là où les idéologies hésitent. ...

19/12 à 11:00

Vacances d’été : l’erreur qui facilite les cambriolages

Dans plusieurs communes de Nouvelle-Calédonie, la période estivale rime désormais ...

19/12 à 10:00

Protéger ses enfants sans les fliquer : la méthode FantomApp

Deux générations face à un même danger numérique. À l’heure ...

19/12 à 09:00

À Nouméa, la gestion l’emporte sur les slogans

Le conseil municipal de la ville de Nouméa s’est réuni en séance publique l...

19/12 à 08:05

Monopole de l’OPT : jusqu’à quand la Calédonie va reculer ?

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie devait trancher. Il a reculé. Ce jeudi 18 d&#x...

19/12 à 06:04

Face à la violence, La Foa exige l’ordre et la protection de l’État

Encore une fois, une commune de brousse se retrouve en première ligne face à une ins&#x...

19/12 à 05:08

Je me réveille, on est en fin d’année et la Calédonie n’a pas décidé de souffler

Alcide Ponga vient au Congrès faire le bilan de sa première année. Pas pour lister...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

ORIGIN CINéMA : ENQUêTE SUR UNE AFFAIRE TENTACULAIREBOUGIVAL : PARIS MET LA CONSULTATION SUR PAUSECBD LéGAL MAIS SAISI : CBWEED APPELLE AU SURSAUT CITOYENFACE AUX RADICAUX, L’UNI TENTE UNE TROISIèME VOIELES EXPLOITANTS DE NAKAMAL MONTENT AU FRONT : UNE FéDéRATION CRééEFACTURES D’EAU QUI EXPLOSENT : RIVIèRE-SALéE DEVIENT L’éPICENTRE D’UNE COLèRESYDNEY, QUI EST AHMED AL AHMED, LE HéROS DE L’ATTAQUE ?POURQUOI VOS SMS COûTENT PARFOIS PLUS CHER : L’EXPLICATION SIMPLE

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa