Marche des Volontaires – Jour 33 : 21 km de mémoire entre l’Amoa et les cascades de Saint-Thomas.
Sur le GR Nord, les marcheurs poursuivent leur traversée de la côte Est. Une étape marquée par l’effort, la nature sauvage et la mémoire des blessés.
21 kilomètres de plus inscrits dans les jambes, dans les paysages, et dans la mémoire. Ce 33e jour de la Marche des Volontaires, les participants ont poursuivi leur traversée exigeante de la côte Est calédonienne, le long du GR Nord, entre reliefs verdoyants, rivières et forêts.
Une étape sauvage entre cascades et rivière Amoa
La journée a débuté sur les hauteurs, à l’assaut des pentes vallonnées du Nord-Est. Très vite, les marcheurs ont plongé dans un joli décor, jusqu’aux cascades de Saint-Thomas, point de fraîcheur et de beauté brute.
Un peu plus loin, le franchissement de la rivière Amoa à hauteur de Sainte-Thérèse a marqué un tournant symbolique. Ce passage emblématique du GR, entre végétation dense, lit de rivière et solitude verte, incarne à lui seul l’esprit d’aventure et de dépassement qui anime les volontaires depuis le début de l’expédition.
Bivouac au nord, mission intacte
Ce soir, le bivouac est posé en pleine nature, un peu plus au nord, à l’abri du vent, dans une atmosphère calme propice à la récupération. Mais dans les esprits, la marche continue : la mission de mémoire et de fraternité militaire reste intacte.
Chaque pas est un hommage à ceux qui, blessés en opération, portent eux aussi les cicatrices de l’engagement. Chaque montée, chaque rivière traversée, chaque nuit passée sous la toile est un message adressé à tous les blessés de l’armée, à ceux qui ne peuvent plus marcher mais dont le courage guide chaque kilomètre.
Un itinéraire qui conjugue nature, effort et transmission
La Marche des Volontaires n’est pas qu’une performance physique. Elle est aussi un acte de transmission, de cohésion et de lien entre générations militaires, entre territoires et mémoire collective.
En choisissant de suivre le GR Nord, en traversant les paysages reculés de la côte Est, les soldats du RIMaP-NC et leurs compagnons d’aventure renouent avec un territoire parfois oublié, mais toujours vivant. Un territoire qui, comme eux, se relève, résiste, avance.